
Keith Haring
1958-1990
BIBLIOGRAPHIE
Toutes nos sources sont disponibles et réunies sur notre Delicious.
Le but de cette page est de renseigner sur les sources qui nous ont aidé à rédiger les contenus portant sur Keith Haring. Par ailleurs, cette page permet aussi d’avoir un aperçu du type de ressources sur Keith Haring disponibles dans un environnement numérique.
Page Web :
● The Keith Haring Foundation. Bio. In The Keith Haring Foundation [en ligne]. Disponible sur : <http://www.haring.com/!/about-haring/bio> (consulté le 14/04/17).
Cette source provient du site internet de la Keith Haring Foundation, l’association créée par Keith Haring afin d’aider les enfants défavorisés et les malades du sida. À ce premier objectif humanitaire s’ajoute aujourd’hui celui de préserver la mémoire de Keith Haring en recensant et conservant ses archives (textes écrits, visuels des œuvres, expositions, etc.).
Le site regroupe donc un certain nombre de ressources dont le but est d’être le plus exhaustives possibles. Ces ressources sont ensuite mise à disposition des internautes à des fins éducatives, informatives et de partage de connaissances, comme nous le montre cette phrase issue de l’introduction de la base de donnée regroupant des visuels des œuvres de Keith Haring : « We have developed this online archive in an effort to make the artwork of Keith Haring more widely available to researchers, educators, students and anyone interested in learning more about the work of Keith Haring. ».
L’ensemble du site peut donc être considéré comme fiable. Il nous a été très utiles pour trouver des visuels légendés de ses œuvres, même si le lieu de conservation n’était pas toujours fourni et même s’il manque encore beaucoup d’œuvres à leur base de données. La page de la biographie de Keith Haring (celle que nous citons dans notre bibliographie) nous a également aidé pour avoir des informations fiables sur sa vie.
Les petites lacunes venant de son désir d’exhaustivité sont vites compensées par l’activité du site. En effet, il semble en perpétuel recherche d’informations et est mis à jour régulièrement comme en témoigne la page des expositions à venir dans le monde qui nous donne des dates très précises et actuelles (la prochaine exposition débutera le 31 mai 2017 au Museum fur Kunst und Gewerbe de Hambourg en Allemagne).
Par ailleurs, l’ergonomie du site est très fluide, aucun élément ne vient troubler le visibilité ou la navigation du site. Certaines sources ou liens annexes menant vers d’autres sites institutionnels sont également proposés sur certaines pages.
Articles d’encyclopédies en ligne :
● « Death of Michael Stewart » in Wikipédia [en ligne]. Disponible sur : <https://en.wikipedia.org/wiki/Death_of_Michael_Stewart> (consulté le 16/04/2017).
La source suivante provient du Wikipédia anglophone et l’article en question retrace les événements de l’affaire Michael Stewart ; plus précisément, les conditions de sa mort, l’enquête qui a suivi et les réactions suscitées. L’article nous a été utile pour comprendre l’événement et la façon dont il avait pu toucher Keith Haring. Plus encore, un paragraphe est consacré à l’œuvre de Keith Haring proposant une contextualisation détaillée de l’œuvre (date et lieu de l’exposition) ainsi qu’une petite description plastique. L’ensemble de ce paragraphe est sourcé et renvoie vers un ouvrage monographique : KOLOSSA Alexandra, Keith Haring, 1958-1990, Taschen, 2004. La source peut donc être considérée comme fiable.
En revanche, même si l’article a été récemment mis à jour (le 11 mars 2017), un bandeau signale plusieurs problèmes : le besoin de sources supplémentaires pour authentifier certaines informations et celui de contre-balancer certains points de vue exprimés dans l’article. En effet, il traite d’une affaire délicate, donc le besoin en sources certifiées est indispensable. Wikipédia est une encyclopédie en ligne alimentée collectivement par des anonymes, mais régulièrement surveillées et corrigées pour apparaître comme une ressource fiable et impartiale (à partir du moment où les articles sont sourcés).
● « HARING, Keith » in Oxford Art Online [en ligne]. Disponible sur : <http://www.oxfordartonline.com.ezproxy.univ-paris1.fr/subscriber/article/benezit/B00083907?q=haring&search=quick&pos=1&_start=1#firsthit> (consulté le 15/04/17).
A l’inverse de la précédente, cette encyclopédie en ligne est une source dite institutionnelle, et peut donc être considérée comme fiable. Aucun nom d’auteur n’est renseigné, en revanche la bibliographie est plutôt bien fournie. En dehors d’une biographie sommaire de l’artiste, c’est surtout le paragraphe suivant qui nous a été utile pour comprendre le style et la touche de Keith Haring.
Le reste des informations présentes sont des données très factuelles et chiffrées. Mais ces données sont peu exhaustives pour ce qui est de la liste des expositions (qui s’arrête en 2008) et de la liste des œuvres présentes dans des musées (seulement cinq musées répertoriés). En revanche, l’article propose de manière très détaillée les archives des enchères des œuvres de l’artiste : en revanche, cette partie ne nous a pas vraiment été utile sauf pour se rendre compte de l’évolution de la côte de Keith Haring depuis le début de sa carrière jusqu’à aujourd’hui.
L’article ne présente aucune illustration si ce n’est trois reproductions différentes de la signature de l’artiste. Par ailleurs, la dernière mise à jour de l’article a été effectuée le 16 février 2015, ce qui n’est pas vieux, mais c’est tout de même moins récent que d’autres sources disponibles sur internet.
● « Keith Haring » in Wikipédia [en ligne]. Disponible sur : <https://fr.wikipedia.org/wiki/Keith_Haring> (consulté le 14/04/17).
L’article de Keith Haring sur le Wikipédia francophone fait l’objet d’un commentaire et d’une correction dans notre compte-rendu. Cette source relativement fiable nous a quand même servie dans un premier temps pour orienter notre problématique sur Keith Haring et comme point d’appui vers d’autres recherches. En effet, malgré ses quelques lacunes (la brièveté de son contenu et le manque de pertinence des illustrations), l’article propose de nombreuses sources bibliographiques.
● ROUGÉ Bertrand, « HARING KEITH - (1958-1990) », in Encyclopædia Universalis [en ligne]. Disponible sur : <http://www.universalis-edu.com/encyclopedie/keith-haring/> (consulté le 15/04/17).
Nous sommes là aussi en présence d’une source encyclopédique dite institutionnelle, donc fiable, dont le but est le partage de connaissances. Si le nom de l’auteur est mentionné, les dates de rédaction, de publication ou d’éventuelles mises à jours sont absentes. De plus, l’article est très court et tient en trois paragraphes. Néanmoins, cette source précise certains éléments de la biographie de l’artiste que nous avons pu confronter avec d’autres sources pour réaliser une synthèse. La seule image présente est plutôt pertinente puisqu’elle nous montre Keith Haring dans son atelier ; et une bibliographie est présente bien qu’elle soit peu fournie.
Articles en ligne :
● « Exposition : Les codes de Keith Haring décryptés », in 20 Minutes [en ligne]. Disponible sur : <http://www.20minutes.fr/culture/1142905-20130423-codes-keith-haring-decryptes> (consulté le 15/04/17).
Cette source provient d’un quotidien d’information générale entièrement financé par la publicité. Si un bloqueur de publicité peut contrer l’obstruction visuelle que cela peut induire, ce détail peut néanmoins altérer le contenu de l’article, dans la mesure où le but du quotidien est de proposer des contenus attrayants et vulgarisés pour s’attirer de la visibilité (essentielle à son financement). Néanmoins, l’article en question, si court soit-il, repose sur les propos recueillis de Odile Burluraux, la commissaire de l’exposition « Keith Haring, the Political Line » présentée au Centquatre et au Musée d’Art Moderne de Paris en 2013. La source est donc exploitable, et nous a aidé à comprendre certaines significations des icônes de Keith Haring, même si elle nécessité peut-être une plus grande vigilance critique, par rapport à d’autres sources plus officielles et neutres.
● GRAY Steve, « Street Art Legends : Best of Keith Haring Art », in Widewalls [en ligne]. Disponible sur : <http://www.widewalls.ch/street-art-legends-best-of-keith-haring-art/> (consulté le 15/04/17).
Cette source est issue d’une plate-forme en ligne spécialisée dans l’art contemporain et aux objectifs multiples. En effet, c’est à la fois un magazine spécialisé dans l’art contemporain, mais aussi une ressource en ligne proposant des bases de données (sur des artistes, des œuvres), une plate-forme regroupant un réseau de galeries avec la possibilité d’acheter des œuvres en ligne, ainsi qu’une plate-forme d’enchères d’œuvres. On est donc sur une ressource à la fois commerciale, mais aussi informative et proposant de partager des connaissances.
L’article dans notre bibliographie est présent dans la partie de la section « magazine » du site. L’article nous a été très utile car il détaille certaines œuvres emblématiques de Keith Haring tout en faisant parfois le lien avec des actualités plus contemporaines : en effet, l’article nous renseigne par exemple sur la dernière œuvre peinte sur le Houston Bowery Wall. En revanche, la date de rédaction ou de publication n’est pas précisée et peu de renseignements sont donnés sur l’auteur : on peut juste se rendre compte qu’il est un chroniqueur actif du site. Néanmoins l’article cite certaines de ses sources visuelles, même si ce n’est pas systématique.
● JOIGNOT Frédéric, « Keith HARING. Conjurer la peur du sida en peignant la vie et le plaisir », 20 septembre 2016, in Le Monde [en ligne]. Disponible sur : <http://sexe.blog.lemonde.fr/2016/09/20/keith-haring-conjurer-la-peur-du-sida-en-peignant/> (consulté le 17/04/2017).
Cet article est issu de la partie « blog » du journal Le Monde, une source plutôt fiable d’autant plus que l’article convoque les propos de Thibault Boulvain, chargé d’études et de recherche à l’Institut national d’histoire de l’art (INHA). En effet, l’article est très intéressant car il se concentre sur une partie de l’œuvre de Haring (son implication dans les problématiques liées au sida) avec des éléments sourcés et détaillés, ainsi que des illustrations légendées. De plus, l’article est très récent (20 septembre 2016) et un petit paragraphe présente l’auteur à la fin de l’article. En revanche, le champ visuel de la page est rapidement perturbé par quelques sollicitation vers d’autres articles ou vers des annonces publicitaires.
● STATIUS Tomas, « Culte : des images inédites de Keith Haring au travail », 2014, in Konbini [en ligne]. Disponible sur : <http://www.konbini.com/fr/inspiration-2/keith-haring-crack-is-wack/> (consulté le 15/04/17).
L’article en question provient d’un site de divertissement dont la démarche est néanmoins journalistique et veut proposer des contenus en lien avec la « pop culture ». Mais le but du site reste commercial puisqu’il est sponsorisé par de grandes entreprises, donc un certain recul critique s’impose. Par ailleurs, même si l’article se veut attractif et divertissant, il nous a quand même renseigné sur le Crack is Wack de Keith Haring, et il source et légende ses illustrations. De plus, l’article a été écrit par un chroniqueur spécialisé dans la culture urbaine. En revanche, le site à trois ans d’ancienneté et cela se ressent dans la mesure où certains liens conduisant vers des illustrations supplémentaires ne sont plus actifs.
● YOUSSI Yasmine, « Keith Haring, l’homme qui faisait parler les murs de Manhattan », 2013, in Télérama [en ligne]. Disponible sur : <http://www.telerama.fr/scenes/il-faisait-parler-les-murs-de-manhattan,96281.php> (consulté le 14/04/17).
Ici l’article est issu d’un magazine culturel, plutôt réputé pour proposer des contenus fiables. Son but premier est informatif puisque l’article a été publié le 20 avril 2013 à l’occasion de l’exposition « Keith Haring, the Political Line » au Centquatre et au Musée d’Art Moderne de Paris. Il propose un contenu sérieux, soutenu par les propos de Odile Burluraux, la commissaire de l’exposition. L’article propose un retour synthétique mais précis sur l’ensemble de l’œuvre de Keith Haring et nous a donc aidé pour notre recherche. De plus, les nombreuses illustrations présentes sont rigoureusement légendées et sourcées. Le sérieux de l’article se remarque aussi dans la précision de sa publication avec la date et l’heure exacte de sa mise à jour, deux semaines après la publication (le 02 mai 2013 à 18h54).
● Musée d’art contemporain de Lyon, « Exposition Keith Haring : Dossier pédagogique », 2008, in MAC Lyon [en ligne]. Disponible sur : <http://www.mac-lyon.com/static/mac/contenu/fichiers/dossiers_pedago/dossier_pedago_haring.pdf> (consulté le 14/04/17).
Ce document est le dossier pédagogique de l’exposition « Keith Haring » qui avait eu lieu au musée d’art contemporain de Lyon en 2008. C’est une sources fiable car sans doute fournie par le musée lui-même. C’est un document qui a pour but d’informer de manière claire et rapide sur un sujet précis (ici, Keith Haring), car il est destiné à un usage pédagogique ou journalistique. Il est destiné à toute personne désirant écrire ou faire un travail sur l’exposition. Le contenu textuel de ce document retrace donc les grandes lignes de la biographie de Keith Haring ; mais là où il devient intéressant c’est quand il revient un peu plus en détail sur le style graphique de l’artiste et la plastique de ses œuvres.
Vidéos :
● AFP, « Rétrospective Keith Haring à Lyon », 2008, in Institue Nationale de l’Audiovisuel [en ligne]. Disponible sur : <http://www.ina.fr/video/VDD08001968> (consulté le 14/04/17).
Ce document visuel est un très court reportage (1, 22 minutes) de l’AFP (Agende France-Presse) disponible sur le site de l’Ina. Le site de l’Ina a pour collecte et met à disposition des archives visuels dans une démarche de partage de connaissances. De son côté, l’AFP a pour but de collecter et diffuser des informations de façon neutre. Ces deux institutions peuvent donc être considérées comme fiables. La vidéo de l’AFP porte sur la rétrospective de Keith Haring à Lyon en 2008, et bien qu’elle soit très courte, elle nous permet elle aussi de compléter et confronter nos différentes sources.
● Maripol, Keith Haring, The Message, 2013, in Dailymotion [en ligne]. Disponible sur : <http://www.dailymotion.com/video/xzb9ki_keith-haring-the-message-version-integrale_creation> (consulté le 14/04/17).
Ce reportage a été réalisé par Maripol, une styliste et amie intime de Keith Haring, qui retrace la vie et l’œuvre de l’artiste à travers les témoignages d’amis et d’acteurs de la scène new-yorkaise des années 1980. Il n’y a aucune voix-off dans ce reportage. Le montage alterne entre des interviews contemporaines des différentes personnes citées plus haut, et des vidéos d’archives. Ces vidéos d’archives nous permettent une véritable immersion dans les années 1980 et dans l’art de Keith Haring que l’on peut voir à l’œuvre ou en train de parler de son œuvre. Ce document nous a donc été très utile car il permet de mieux comprendre les démarches et intentions de Keith Haring. Par ailleurs, le reportage est très claire et organisé en six chapitres ou thématiques. Il a été diffusée en France en 2013 à l’occasion de l’exposition sur Keith Haring au Centquatre et au Musée d’Art Moderne de Paris sur la chaîne ARTE Creative. Le reportage est aujourd’hui encore disponible gratuitement et légalement (car il a été mis en ligne par la chaîne ARTE Creative) sur la plate-forme d’herbagement vidéo Daylimotion.